L’industrie française et européenne fragilisée par le tsunami des exportations chinoises
Les médias s’en font régulièrement l’écho ces derniers mois : la France et l’Europe sont inondés de produits
chinois de qualité et à des prix compétitifs. Une concurrence qui fragilise de plus en plus notre tissu
industriel et oblige les entreprises à réagir rapidement.
Surcapacités chinoises
Alors que la deuxième économie de la planète est à la peine, ses entreprises, qui avaient massivement investi
dans leurs outils de production et dans l’économie de l’innovation grâce à des subventions gouvernementales
généreuses, se trouvent en situation de surcapacité. Et doivent se tourner vers l’export pour écouler leurs
produits, avec une politique de prix agressive.
Aujourd’hui, trois piliers constituent le podium des exportations chinoises : les véhicules électriques, les
batteries au lithium et les panneaux solaires. Selon le Financial Times, les ventes à l’étranger de ces trois
pôles phares de la transition énergétique auraient ainsi bondi de 30% entre 2022 et 2023. Mais de nombreux
autres secteurs, comme les pompes à chaleur, la chimie, l’acier, etc, sont aussi concernés par la vague
chinoise.
Un impact profond sur l’industrie française
Pour les industriels français, les conséquences sont importantes, entre inquiétudes sur l’avenir, baisse des
résultats, fermetures de sites et suppressions de poste. Dans le seul secteur automobile par exemple, les
importations chinoises de l’Europe sont passées de 0 à 12 milliards en l’espace de cinq ans, mettant sous
pression l’ensemble de la filière. Les panneaux solaires illustrent également une situation paradoxale : alors
que la demande explose, les fabricants français, déjà rares, peinent face à la concurrence très agressive des
produits chinois.
Dans ce contexte qui fragilise de nombreux pans industriels, il y a urgence à agir et à relancer la
compétitivité des entreprises, au risque de voir la situation continuer de se dégrader.
Un récent rapport sur la compétitivité européenne de l’ancien président de la Banque centrale européenne,
Mario Draghi, pointe notamment dix secteurs industriels à relancer : l’énergie, les matériaux critiques, la
digitalisation et les technologies de pointe, les industries à forte intensité énergétique, les technologies vertes,
l’industrie automobile, la défense, l’espace, l’industrie pharmaceutique et les transports.
La transformation des entreprises doit passer par plusieurs leviers essentiels :
– l’innovation comme priorité, en accélérant la R&D et le lancement de nouveaux produits à plus forte
valeur ajoutée
– l’amélioration de la compétitivité via la digitalisation des processus
– la capacité à prendre des risques calculés, soutenue par des incitations financières et une réglementation
plus flexible.
Le besoin de compétences pour une transformation rapide
Mais accélérer le changement et gérer des situations à forts enjeux, nécessite en particulier du temps et des
compétences spécifiques, deux actifs indispensables, dont les entreprises, ETI et PME en tête, manquent
souvent. Le management de transition est à ce titre une solution pertinente, pour mettre en oeuvre rapidement
les transformations nécessaires aux organisations, qu’il s’agisse :
– de favoriser l’innovation produit et la R&D pour gagner en différenciation
– de conduire la transformation numérique en déployant des technologies d’automatisation et d’IA pour
optimiser la production et faciliter la prise de décisions
– de redéfinir la stratégie commerciale face à la concurrence internationale
– d’optimiser la chaîne d’approvisionnement et réduire les coûts opérationnels – de piloter des projets de relocalisation stratégique
Grâce à des experts immédiatement opérationnels, le management de transition apporte cette capacité de
mettre en oeuvre rapidement les transformations nécessaires aux organisations pour leur permettre de gagner
en compétitivité.
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