Travailler en mode mission
Le travail en mode mission apporte de réelles satisfactions. Dans une enquête menée par EIM auprès de près de 200 managers ayant récemment effectué une mission, 90% déclaraient apprécier ce mode de travail.
Seuls 5% considéraient cet emploi temporaire comme une simple transition subie avant de retrouver un poste dit « permanent ». Mais ce type d’intervention a aussi ses servitudes qu’il faut mesurer.
Les joies d’un manager de transition
- La gestion de situations complexes
- Un mode de travail par projet
- Un rôle très valorisant
- Une grande variété de missions et de situations
- Une certaine liberté d’expression, en dehors de tous jeux politiques
Les servitudes du travail en mode mission
- Une exigence d’adaptation rapide et la nécessité d’inscrire son action dans un horizon de temps limité
- La mobilité géographique
- L’acceptation de la surqualification exigée pour la plupart des missions.
- L’interruption de l’éventuelle recherche d’un emploi permanent
On peut effectuer une première mission sans avoir choisi d’en faire un métier.
Travailler durablement en mode mission présente des intérêts et des contraintes supplémentaires qui sont présentées dans la rubrique : Un emploi temporaire ou une carrière?
On ne rentre pas dans le management de transition comme dans les ordres. Lors d’une première mission, nous demandons au candidat de s’engager pleinement dans sa mission et de la mener à son terme. Nous n’exigeons pas un engagement moral de faire du management de transition un métier. Cette vision ne correspond pas à la réalité que nous observons, au métier que nous avons créé voici plus de trente ans.
Pour ceux et celles qui n’ont pas décidé d’en faire un métier, ceux que nous sollicitons parfois à l’occasion d’une mission, ceux ou celles qui privilégient toujours un poste permanent, l’engagement nécessaire dans une mission presque toujours intense, ne permet pas de poursuivre en parallèle une recherche active d’emploi ou de rachat d’entreprise.
Si une personne mène des discussions actives, il est préférable qu’elle ne s’engage pas dans une mission de transition. A l’inverse, si elle est plutôt dans une période de réflexion et de maturation de son projet, une mission permet d’enrichir son expérience et son CV, de rester pleinement actif, en contact avec le terrain, de faire profiter des entreprises et des équipes de son expérience.
Certes, 20% de nos missions se terminent par l’embauche du manager délégué par EIM, alors même que ce n’est pas une éventualité envisagée au départ par notre client. Cette possibilité ne peut donc être passée sous silence. Mais elle ne doit pas être recherchée par le manager de transition. Essayer de prendre racine serait le meilleur moyen de perdre la neutralité, l’indépendance de vue, l’absence d’enjeux personnels, autant de facteurs qui contribuent grandement à la crédibilité du dirigeant de transition et à la réussite de sa mission.
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